Cadom avait passé chez un charpentier pour récupérer des planches et des pieux.
Sa brouette chargée de tout ce bois et d’un grillage acheté au marché, elle était arrivée à l’endroit où Oxo et elle avaient choisi de placer le poulailler :à côté de la grange et de l’écurie.
Elle avait récupéré dans la cave une scie, une masse, des pointes, et un marteau.
L’aube se levait et cadom commença les travaux.
Elle planta le plus profondément possible avec la masse quatre pieux. . Elle cloua des planches pour faire les murs, en laissant deux ouvertures en hauteur.
- Une échelle , il me faut une échelle,
elle sourit en pensant au projet d’Oxo concernant l’échelle, elle partir la chercher et revint la poser contre la construction. Elle prit une planche, grimpa et la fixa comme début de toit. Puis elle monta les autres planches sur celle-ci et poursuivit son travail.
-Aie !! elle réussit à se planter une pointe dans la main. Elle se lécha le doigt, fit la grimace , mais se dit que si elle voulait finir, elle ne devait pas penser au sang qui coulait. Elle fit ainsi la totalité de toit et redescendit.
-Voilà une pause bien méritée !
Cadom s’enroula le doigt dans un vieux mouchoir qui trainait dans sa besace et prit l’outre fraiche.
Le soleil montait dans le ciel et elle reprit le travail.
Devant la construction fermée, elle planta encore profond dans le sol quatre pieux de bois et fixa ensuite le grillage en prenant soin de laisser un cinquième pieu libre pour la porte.
Elle plaça deux planches contre les deux ouvertures pour permettre à Axelou, Purinet, Cocotte et les autres d’entrer et sortit à leur guise.
Contente, elle grimpa sur l’une d’elle et et passa la tête à l’intérieur.
Ärgg !!
une pointe mal plantée lui entra dans le crâne.
Quelle maladroite elle faisait. Elle plia la pointe et redescendit en se tenant la tête.
-je devrais prendre des cours moi…
Elle s’éloigna un peu , se posa et regarda son travail,
Elle était assez satisfaite et espérait qu’Oxo serait heureuse de la surprise.
Elle rangea la brouette et l’échelle dans la grange et mit ses outils dans sa besace. La masse sur l’épaule elle rentra à la maison, fatiguée et contente.